Paul Jarret, guitare et paix
Portraits - par Florent Servia - 4 octobre 2017

@Margot Vonthron
Paul Jarret tient le manche de PJ5 depuis 2010, époque où le guitariste voulait écrire à nouveau, après quelques années de besogne d’apprenti musicien acharné. Les deux albums de ce groupe de jazz autant inspiré de la vague new-yorkaise de Kurt Rosenwinkel que par le pop-rock, l’ont propulsé à la rencontre du programme Jazz Migration, éden musical pour le jazz français. De cette aventure luxueuse, les leaders goûtent au plaisir d’être programmés souvent et sans effort sur tout le territoire français. Chaperonnés, ils peuvent créer sans angoisse et prévoir sur le temps long, comme celui de l’après Jazz Migration. Paul Jarret, lui, n’en est pas à son premier défi. Désormais père, musicien actif sur la scène jazz depuis plus d’une décennie, il a su offrir à ses projets l’aura médiatique désirée - et honnie - par la majorité de ses confrères. En conséquence, il pense en homme accompli.
Désireux de faire ses choix après les nombreux détours de jeunesse, classiques, s’ils sont vus sous le prisme de l’ « ado guitariste » : Nirvana, Rage Against the Machine, Hendrix puis Korn, Deftones, Slipknot, avant d’en arriver au death metal ; et parallèlement de jouer du blues avant le jazz et l’improvisation, à 16 ans. « J’ai été chanteur dans un groupe de death metal quand j’avais 18 ans. Il y a des vidéos, que je ne diffuserais pas. C’était assez technique ! ». Vint ensuite les cours dans les Conservatoires, dont trois en même temps, et à la faculté, pour une licence de musicologie : « Je courais partout ! Je faisais de la musique sous toutes ses formes. J’allais voir plein de concerts, je m’endormais avec une pile de disques, le casque sur les oreilles. J’écoutais beaucoup Coltrane aussi. Et toujours Marc Ducret. Ce n’était pas forcément cohérent, parce que j’allais à la médiathèque emprunter pleins de trucs. C'était une bonne période ! » Paul Jarret a écumé les jam sessions et les concerts à 20 balles, que l’on rechigne à donner, où le patron de bar vous demande de jouer moins fort. Il a dit fini aux tracasseries. Fini l'envie de tout savoir faire. Place aux choix, une possibilité devenue réelle pour lui qui confie toutefois souhaiter « avoir plus de boulots de sidemen, et avance deux raisons, parce que c'est gratifiant d'être appelé, et puis c'est moins fatiguant ! L'implication n'est pas la même en terme d'énergie. Tu te pointes au lieu de rendez-vous et basta ! ».
Les choix de Paul
Paul fait ses choix. Et comprend l'importance, en jeune prof et père, de la transmission. Avec ses élèves du Conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, où il a enseigné pendant un an et demi, en remplacement, il a discuté de ces directions prises par chacun, celles qui donnent plus de sens que la virtuosité à l'instrument : « J’ai donné des cours à des jeunes qui jouent vraiment bien, dont Joachim Machado, par exemple, qui avait déjà une esthétique assez forte. C’était intéressant ! ». Lui-même voit une continuité dans sa signature quand il réécoute les premiers enregistrements de son époque d’étudiant : « dans l’écriture du contrepoint, dans le côté très mélodique ». Moins intéressé par la prouesse technique que par la virtuosité dans le son de groupe et l’interplay ; attiré par « les trucs très crades » et prenant « la direction de musiques plus libres, improvisées, tout en gardant l'ancrage pop-rock. Jozef Dumoulin est très fort là-dedans ». Confidence : « Il devrait être présent sur le troisième album de PJ5 ».
Saga suédoise
Plus le temps passe, plus Paul Jarret navigue entre sa France natale et la Suède, dans un rapprochement vers ses origines, à l’image de la quête du sens du musicien dans sa production, fidèle, honnête. Ce fils de suédoise émigrée en France, s’est pris de passion pour les froides contrées musicales nordiques et leurs recherches improvisées. Christian Wallumrød ou Mats Eilertsen sont mentionnés comme influences. Isabel Sörling, elle, est une camarade qui devrait également être entendue sur le prochain opus. Ils synthétisent ensemble, avec les références américaines que sont Paul Motian ou Chris Cheek, l’ouverture et le lyrisme comme les composantes de son identité. Sur Trees, le deuxième et dernier album, quelques noms de morceaux trahissent cette nationalité en fuite : Kallsjön, le lac froid ; Waldeinsamkeit, pour la solitude des forêts et Yggdrasil, l'Arbre Monde, dans la mythologie nordique. Les tournées, récentes, confirment cet ancrage. Paul Jarret est en quête de ses origines ; présente ses visites en Suède, vacancières ou professionnelles, comme un besoin. Une tante et sa grand-mère y vivent et depuis ce point d'orgue, le guitariste a étendu sa carte des possibles à la Finlande et au Danemark, où deux tournées ont été organisées avec PJ5. Une nouvelle tournée y est prévue en décembre, pour Sweet Dog, son trio avec Ariel Tessier et Julien Soro, dont un 1er album est à paraître cet automne. « Je m’y sens à l’aise. Et comme j’y ai passé du temps, je connais des musiciens et les salles programmateurs. Pour là-bas, je passe du temps à faire ce truc un peu chiant de démarchage et d'organisation ».
Eloge de la beauté
On se demande s'il s'énerve souvent. Sa voix le contre-indique. Il se dégage de la douceur de sa musique comme de sa façon de vous parler. Une façon d'être-en-paix qui pousse à questionner son engagement. Ah ! Les politiques... Eux l'énervent. A commercer avec l'égo et la mauvaise foi. « Ce n’est vraiment pas généreux et là où va la politique française le reflète. Je déteste les donneurs de leçon. Ce sont des jeux de pouvoir, où l'on détruit les autres, argumente contre eux... Et je veux absolument défendre mon droit au non-engagement, à la neutralité et à la non-décision. Je n’ai pas voté pendant très très longtemps. Sauf aux dernières élections et le geste de donner ma voix à un parti m’a fait mal ». Artiste jusqu'aux bouts des ongles, Paul Jarret préfère se couper de la négativité des infos et « faire des choses belles avec la musique et avec la vie ». Comme de passer du temps avec son fils ou d'intituler Trees, son dernier album. « C'est un disque sur l’arbre et l’écologie, par exemple, j’ai essayé d’imprimer les flyers et les plaquettes de présentation sur du papier recyclé et avec des encres pas trop dégueu. Cela paraît dérisoire, mais je ne pouvais pas sortir un album sur l’écologie sans faire gaffe à ce genre de choses. Le disque c’est du pétrole, c’est dégueulasse. » Privilégiant la beauté plutôt que sa grande ennemie, Paul Jarret revendique une forme d'engagement à son échelle. « Je défends un certain individualisme et tiens à la générosité et à l’altruisme. Il faut faire attention aux autres. » Une philosophie qu'il a traduit dans son implication suédoise en rendant à l'accueil chaleureux qui lui est réservé un projet sur l'histoire du pays. Inspiré d'une série classique de la littérature suédoise, La saga des émigrants, qui relate le mouvement de migrations de la Suède vers les États-Unis dans la deuxième moitié du XIXè siècle, le guitariste fait entrer en résonance l'histoire suédoise avec les problématiques actuelles - et éternelles. « Il y a cent ans la Suède était un pays que les gens fuyaient », précise-t-il, comme pour donner une lecture optimiste au sens de l'histoire, puisque le pays est aujourd'hui scruté comme modèle de société. De l'espoir, il en a également pour le futur de PJ5 dont le troisième album ne va pas être auto-produit. Une victoire que lui et ses acolytes se doivent à eux-même. Mais les remerciements iront à Pierrette Devineau qui, après une belle année de tournée avec Jazz Migration, tend une main bienvenue à Paul et ses amis.
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Portrait. Sous le couvre chef, l’immuable mine sérieuse de Cody ChesnuTT. Auteur de My Love Divine Degree, le chanteur de néo-soul adoubé dans l’hexagone, sort d’un silence de plusieurs années pas anormal à regarder de plus près son tempérament. Derrière son calme de façade, c’est un artiste en quête de sens qui se révèle, attelé à une profondeur de mise dans la création.